microbiologie de l’air : guide sur les modèles et les types de filtres

Poste de sécurité microbiologique

Publié le : 03 février 20206 mins de lecture

Pendant la manipulation des micro-organismes à l’état gazeux, il y a des gestes et matériels de sécurité que l’on doit respecter à la lettre. Il en va de la sécurité de la personne qui manipule les micro-organismes et de tout ce qui se trouve dans son environnement. Ainsi, des équipements respectant ces normes sont obligatoirement utilisés dans ces cas.

Poste de sécurité microbiologique (PSM)

Le poste de sécurité microbiologique (PSM) est un dispositif qui doit protéger l’opérateur et tout ce qui l’entoure des dangers. En effet, les aérosols de l’air filtré rejettent des micro-organismes actifs infectés dans l’atmosphère pendant la manipulation. Pour avoir plus de détail, vous pouvez consulter le site airgen-flux-laminaire.fr. Le poste PSM ne peut cependant pas protéger contre le danger des solutions radioactives, toxiques ou corrosives. Il peut être classé selon 2 façons différentes : selon les domaines de vigilance basée sur la gravité du risque d’infection, c’est-à-dire sa dangerosité ; et selon les objectifs de protection. Pour le risque d’infection, dans la microbiologie de l’air, il existe des substances qui ne présentent aucun danger ni pour le travailleur ni pour la collectivité. Il y en a qui peuvent provoquer des maladies, mais avec une propagation peu probable. À un niveau un peu plus élevé, il y a des substances qui peuvent causer des maladies graves avec une propagation possible. Pour ces deux derniers cas, la prophylaxie ou le traitement est efficace. La plus dangereuse des substances peut provoquer de graves maladies et qui se propage rapidement. Pour ce dernier, il n’y a pas de prophylaxie ou de traitement efficace.

PSM classe I

Pour les objectifs de protection requis du poste PSM, ce dernier est encore divisé en trois catégories. Il y a le poste sécurité microbiologique de classe I. La construction de ce poste PSM vise à protéger l’opérateur en créant un flux d’air pénétrant dans l’enceinte. Le dispositif a aussi pour but de contrôler l’évasion de contaminants particulaires aéromobiles qui sont produits au sein du poste. Entre autres, le poste PSM classe I assure la protection de l’atmosphère en rejetant hors de l’enceinte un flux d’air qui est déjà passé par un filtre HEPA. Il s’agit d’un filtre à haute efficacité. Mais cependant, l’intégrité du produit traité n’est pas assurée par le dispositif parce que le produit est baigné dans l’air qui vient directement du laboratoire.

PSM classe II

Comme le poste PSM de classe I, celui de classe II assure également la protection du produit manipulé. Avec l’autre PSM hotte, l’air de l’environnement autour pénètre dans l’enceinte du poste de sûreté microbiologique. Avec celui-ci, l’air qui pénètre dans l’enceinte du poste psm passe par un filtre hepa pour le purifier et éviter qu’il ne contamine le produit que l’on manipule. L’air entrant passe par un flux unidirectionnel vertical dévalant à très haute efficacité. Ainsi, toutes les particules provenant de l’air du laboratoire et des autres produits qui sont manipulés simultanément ne viendront pas contaminer le produit manipulé dans le poste PSM. Et tout comme avec celui de classe I, l’atmosphère est également protégée grâce au passage aux filtres HEPA que l’air subit avant d’être rejeté. En ce qui concerne la sécurité du manipulateur, une quantité d’air est absorbée par la hotte PSM pour assurer sa protection contre toute fuite microbiologique. Cette aspiration est assurée par des perforations de reprises ou des perforations du plan de travail combiné avec un débit supplémentaire provenant de l’ouverture frontale de manipulation. Les flux sont distribués de la manière suivante : 20 % de l’air aspiré continuellement au niveau du préparateur ; 60 % réinséré vers le plan de travail passant par l’écran de soufflage. Ce qui fait que le 20 % de l’air pris dans le plénum passe au travers du filtre à charbon actif d’extraction.

PSM classe III

Avec le poste de sécurité microbiologique de classe III, la zone d’activité est totalement isolée et le préparateur est séparé de ses manipulations dans la hotte PSM par une barrière étanche. Pour alimenter l’enceinte en air, l’air ambiant est aspiré par des orifices dans la partie supérieure de la SAS de transfert. Cet air passe par un filtre HEPA avant d’être injecté dans la SAS de transfert. L’air passe encore par deux filtres avant d’être envoyé sous la forme d’un flux laminaire dans l’espace de travail. En rejetant l’air, une partie part à l’extérieur et l’autre partie est filtrée et réinjectée dans l’enceinte de travail. Cet air qui est rejeté à l’extérieur passe généralement par deux filtres à haute efficacité qui sont placés en série. Le petit bémol pour le poste de sécurité microbiologique de classe III, est que la protection particulière de la substance manipulée contre la transmission croisée n’est pas correctement assurée. En effet, l’absence d’écoulement d’air à sens unique dans l’espace de travail peut empêcher l’entrée et éventuellement la sortie d’air.

 

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